Accomplir les prescriptions éternelles de la Torah

Accomplir les prescriptions éternelles de la Torah

Deux qualités chez le ’Hafets ’Haïm

On trouve chez le ’Hafets ’Haïm deux qualités plutôt rares chez une seule et même personne : la grandeur et l’humilité.
En rédigeant le Michna Beroura, le rav ne s’est en effet jamais posé comme contradicteur potentiel du Choul’han Aroukh puisqu’au contraire, mettant à la disposition des étudiants toutes les clés pour en comprendre les enjeux et la portée, il a œuvré à en ouvrir l’accès aux générations qui allaient suivre et, en s’effaçant derrière son commentaire, il nous a donné la possibilité d’accomplir les prescriptions éternelles de la Torah à la lueur d’une parfaite maîtrise de la loi.

A aucun moment, le ’Hafets ’Haïm n’a estimé que cet ouvrage [le Michna Beroura] lui appartenait.

Pourquoi être nommé ’Hafets ’Haïm et non Michna Beroura ?

On a pris l’habitude de nommer le rav Israël Meir haKohen en référence à son premier livre, le ’Hafets ’Haïm, et non au Michna Beroura, alors que paradoxalement son nom ne figurait pas sur cet ouvrage et qu’il a, en revanche, apposé sa pleine signature sur le frontispice du Michna Beroura.
C’est sûrement parce que le Ciel a exaucé sa requête, l’Eternel faisant la volonté de ceux qui Le craignent. 
Car, si le rav a revendiqué la pérennité du Michna Beroura, ce ne fut pas dans le but de devenir célèbre et admiré, mais uniquement pour laisser à ceux qui le désiraient la possibilité de lui adresser leurs remarques dont il prendrait compte pour les futures rééditions.
A aucun moment en effet, le ’Hafets ’Haïm n’a estimé que cet ouvrage lui appartenait.
Et s’il en était l’auteur, cela était à ses yeux, le seul mérite d’Israël dont il se considérait l’émissaire « leChem Chamaïm ».